Je n'ai jamais douté que la nature, toute en contention, soit pourtant capable de développer des colères d'une puissance incommensurable lorsqu'il s'agit de retrouver ses équilibres malmenés, si besoin en se débarrassant des "gêneurs"... Or, depuis des décennies il apparaît de moins en moins contestable que l'homme, de par ses activités cupides, amorales, irréfléchies et souvent absurdes, exacerbe les colères de sa terre-mère, Gaïa, en distordant et bouleversant ses lois fondamentales... Aussi, devant les dysfonctionnements climatiques gravissimes que nous constatons un peu partout en ce début d'hiver méconnaissable, je ne puis m'ôter de l'idée que le jour n'est plus très loin où la nature jettera l'homme à terre en anéantissant ses châteaux de sable, cette civilisation irrévérencieuse, aveuglée et imbue de ses certitudes technologiques, mais qui reposant sur la seule fée électricité, n'est jamais qu'un colosse aux pieds d'argile...
Pour préciser mes pensées quant à ce qui précède, de plus en plus on se représente notre atmosphère terrestre avec tous les éléments qui interagissent et interfèrent en permanence pour aboutir au temps que nous avons, comme une gigantesque cocotte-minute dont la ou les "soupapes de sécurité" ne sont autres que tous les phénomènes violents qui sévissent à tout moment en différents points du globe et par lesquels cette "cocotte-minute" trouve à libérer ses trop-pleins d'énergie. Les tempêtes, les cyclones, les orages, les pluies diluviennes, etc ! seraient le prix à payer par quelques uns (pas toujours les mêmes heureusement) pour que l'immense majorité des autres goûtent à chaque instant la sérénité d'un climat apaisé et stable. Il se fait que depuis des décennies, de plus en plus, indépendamment de la question du réchauffement climatique, l'homme, de par ses activités toujours plus nombreuses et dérégulées, accroît sensiblement la part d'énergie à libérer par l'atmosphère, ce qui se traduit non seulement par une multiplication des "soupapes de sécurité", mais aussi par une exacerbation de leur violence... D'où peut-être ces "tempêtes du siècle" de plus en plus fréquentes, entre autres... Mon raisonnement est donc très simple, si l'homme ne se réfrène pas ou ne contient pas d'urgence ses atteintes aux équilibres fragiles de l'atmosphère, tôt ou tard l'enfer climatique terrestre pourrait advenir. Et j'espère simplement qu'il n'est pas déjà trop tard...