Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le Blog de Cristau de Hauguernes
26 août 2013

La montagne renoue avec les aestivalis...

baes-22-07-13-171

On peine encore à le croire tant les derniers mois du printemps avaient abondé et ancré la désagréable impression que la saison 2013 des cèpes d'été en moyenne montagne serait une copie à l'identique des mornes saisons 2011 et 2012. Et pourtant, les aestivalis ont déjoué tous les pronostics et prédictions catastrophistes, comblant les amateurs par leur activisme et leur abondance, sans toutefois soutenir la comparaison avec l'intarissable millésime 2010.

À vrai dire, depuis les tout premiers fin-juin, coïncidant avec les balbutiements d'un été que beaucoup tenaient pour mort-né, jusqu'au faîte de cette pousse à l'aube de la troisième décade de juillet et de la période la plus chaude de l'année, la fulgurance et la multiplication des trouvailles, particulièrement sur certaines lisières de hêtraies bien exposées au-dessus de 1000 mètres, en aura surpris et interrogé plus d'un. C'est que cette pousse d'aestivalis qui n'avait donc localement rien à envier aux levées en masse automnales s'est avérée plus discrète au fur et à mesure qu'on dévalait les versants vers les torrents plus frais (secteurs qui cependant n'ont pas été "oubliés" contrairement à 2011 et 2012) et a totalement oublié d'autres portions de forêts et lisières de moyenne montagne pourtant très productifs.

La vague de chaleur passagèrement caniculaire de la dernière décade de juillet et des tout premiers jours d'août, accélérant l'évapotranspiration des milieux, a provisoirement vidé la montagne de toute activité fongique. Puis, à la faveur de gros orages localisés, en deuxième quinzaine d'août, on a vu revenir de jeunes aestivalis, presqu'exclusivement près des torrents cette fois, c'est à dire là où la fraîcheur qui interdisait toute pousse début-juillet, sur les décombres fumant d'un printemps trop froid, en s'appréciant de quelques degrés à la faveur des journées très chaudes, était devenue l'alliée de toute reconquête fongique.

Reste la déception de notre bel été pyrénéen, les girolles, à la traine pour ne pas dire rarissimes à l'entame de juillet et qui malgré un léger mieux en deuxième quinzaine d'août, n'auront jamais réellement démenti ces mauvaises dispositions...

Adishatz !

Publicité
Publicité
Commentaires
C
Les Pyrénées se sont avérées fort décevantes en girolles cette année. À présent la quasi totalité du Béarn est au régime sec...
Répondre
D
bien sûr mais le Béarn,c'est les Pyrénées...j'y ai de bons souvenirs de girolles au Somport ....au bon vieux temps.<br /> <br /> Ici , rien encore et je pense qu'il n'y aura rien sans plus de pluie
Répondre
C
En vous souhaitant une agréable surprise, notez malgré l'indigence des pluies, l'été qui s'achève m'a délivré presque chaque semaine quelques cèpes en deux ou trois stations privilégiées de mon nord-Béarn. C'est dire s'il suffit parfois de peu de pluie lorsqu'ils veulent sortir. Ceci dit, depuis dimanche, le délai me semble un peu court.<br /> <br /> Cordialement
Répondre
D
je vais voir ce qu'il en est en "petite montagne" ^^la Montagne de Reims n'a guère reçu d'eau que depuis dimanche
Répondre
Publicité
Derniers commentaires
Le Blog de Cristau de Hauguernes
  • L'envie de partager avec vous autour de mes passions et centres d'intérêts, l'écriture, la nature (botanique, mycologie, climatologie), la photographie, mais aussi sur la politique et tout autre sujet de société sont les principales raisons de ce blog.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 488 226
Pages
Archives
Publicité