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Le Blog de Cristau de Hauguernes
28 juillet 2012

Au 27 juillet, 2012 est nettement en tête des saisons "normales" !

À cette époque où nous sommes rendus de l'année, le grand virage du 15 août se profilant déjà à l'horizon de notre grand périple fongique, j'ai souhaité partager avec mes lecteurs quelques chiffres, en guise de bilan de la première partie de la saison des cèpes qui s'achève et établir des comparaisons avec quelques années de référence, notamment en vue d'ébaucher des projections, au soir de la grande saison des champignons.

J'ai sciamment repris la terminologie en vogue de "normal" ou "normalité", certes comme un clin d'oeil à l'actualité, mais aussi et surtout parce qu'elle me permet d'emblée d'exclure de la comparaison 2011 qui fut une année exceptionnelle tout autant qu'anachronique et déjantée. Pour très longtemps, de par sa climatologie renversante de juillet et l'époustouflante poussée de cèpes qui s'ensuivit, 2011 ne se pourra guère comparer qu'avec 1987, saison présentant pour partie le même profil climatique et fongique.

Cette précision de taille mise à part, au 27 juillet, 2012 caracole nettement en tête des saisons dites de la "normalité", avec 86 cèpes sur mes seuls bois et bosquets historiques. À cette même date, 2006, qui reste l'année de référence sur mes côteaux de l'Entre-deux-Gaves, totalisait 50 cèpes. 2009 qui fut aussi un excellent millésime affichait 40 cèpes.

Des similitudes climatiques avec 1986 et 2006...

Ceux qui me lisent régulièrement savent l'importance que j'accorde au profil climatique de chaque saison des cèpes, non seulement, le temps qu'il fait tout au long de la saison, mais aussi et surtout, le temps qu'il a fait en amont, c'est à dire durant l'hiver et dès la fin de la saison précédente. Sur ce plan, mes archives attestent des similitudes évidentes avec 1986 et 2006, deux années anthologiques en sous-bois. 2012 comme ses deux illustres devancières, se prévaut d'un mois de février très froid, d'une fin d'hiver et d'un mois de mars très secs et chauds, d'un mois d'avril nettement plus frais et instable. Il partage aussi la fraicheur du début de l'été et du mois de juillet 1986. De ces trois années, seul 2006 se distingue par son été chaud et très sec, avant les orages diluviennes de début septembre et la poussée mémorable qui s'ensuivit.

Comment 2012 pourrait faire sa place au soleil des plus grands...

Ces résultats intermédiaires sont d'autant plus méritoires et encourageants pour nous tous que de l'avis de beaucoup, la présente saison se construit et avance en se heurtant à des conditions climatiques peu amènes car essentiellement fraîches et insuffisamment ensoleillées dès le mois de mai. Configuration climatique d'autant plus intéressante qu'elle était précisément celle de 1986 à pareille époque. Or, les plus anciens se souviennent certainement du prodigieux dénouement de septembre 1986... Il est incontestable qu'un mois d'août 1986 enfin chaud, sec et très ensoleillé ne fut pas étranger à la multiplication de bolets qui lui succèda. Et de la même façon, j'ai la naïveté de penser que quelques semaines de sécheresse, de fort ensoleillement et de fortes chaleurs en août et septembre, donneraient à 2012 de pousser enfin ses cèpes sans entrave au retour de bonnes pluies.

Adishatz !

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