18 avril 2012
De l'arrivisme en République
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Commentaires
Ils ne connaissent ni morale ni embarras. Leur fidélité dure tant que dure et les sert le pouvoir. Le moindre début de conscience politique et citoyenne, l'embryon même d'une idée leur sont étrangers comme l'ananas méconnait la banquise, et encore... Seuls importent leur projet, leur destin, leur ambition personnelle, l'extravagance de leur avidité carriériste, pour lesquels ils vont, pigeons quêtant les miettes près des bancs publics ou toutous accourant au sussucre tendu par le premier venu. Ils entreraient chez Le Pen par un soupirail et lui oindraient les pieds si Marine était favorite. Ces gens-là, mes amis, sont le ramassis, la gangrenne phagocytant notre République, mais ils pourraient aussi bien en être les fossoyeurs si ce n'est les bourreaux...
Aussi, en ces temps incertains de vacances du pouvoir, devant tant de ralliements tardifs à François Hollande à qui l'on promet la victoire, est-ce corrélé, le ministère de l'écologie ne devrait-il pas avoir d'autre priorité que d'inscrire les arrivistes au catalogue des espèces migratrices et protégées ?