27 décembre 2011
Petit essai de projection mycologique pour l'année 2012
Les projections pour la saison des cèpes 2012, au 27 décembre 2011 :
Pour l'instant nous nous dirigerions vers une saison des cèpes assez nettement inférieure à la moyenne voire catastrophique en 2012, tous les indicateurs saisonniers sont dans le rouge, la configuration actuelle ne pouvant guère être pire. Etant entendu que l'occurence de deux saisons exceptionnelles consécutives n'a jamais été observée à ce jour on peut d'emblée envisager que, sauf circonstances extrêmes, 2012 sera de fait inférieur à 2011. Toutefois, si la saison succédant à une saison exceptionnelle n'a quasiment aucune chance de se hisser à son niveau, un hiver froid autorise l'espoir en une très bonne voire en une excellente année. Or pour l'instant, l'hiver 2011-2012 est désespérément doux et d'aussi loin que portent les prévisions des météorologues (au 7-8 janvier), on ne perçoit aucun signe de refroidissement significatif. Dans ce contexte général, mes premières projections cépières pour 2012 sont les suivantes :
La saison serait nettement inférieure à 2011, sur la base des conditions hivernales actuelles, atteindre 25% des chiffres de 2011 relève presque de l'utopie, pour l'instant 15 à 20% (150 à 200 cèpes) me semblent plus réalistes, mais cela pourrait être pire, si décidément l'hiver ne sévit pas davantage, on pourrait tomber à moins de 50 cèpes annuels comme en 2000 et 2001, autant dire que nombre de béarnais ne verraient pas l'ombre d'un cèpe en 2012...
Comme au sortir de tout hiver trop doux, la saison démarrerait tard et très poussivement, le premier cèpe venant au plus tôt fin-mai, à moins qu'il ne faille patienter jusqu'à début-juillet, s'acquittant d'un printemps déplorable en sous-bois. L'été, s'il est un peu frais et humide, pourrait faire illusion, comme il arrive fréquemment, anticipant la "grande" pousse... Sinon, il faudrait plus vraisemblablement attendre septembre ou octobre pour voir s'enhardir Mr Cèpe, avec l'allant des mauvaises saisons et il n'y en aurait pas pour tout le monde...
Toutefois, je rappelle que ces projections, établies sur mes observations de terrain, tant climatiques que mycologiques de plus de 30 années à Salies de Béarn, sont susceptibles de s'affiner ou d'évoluer radicalement en fonction de Mr Hiver. Notez aussi que certains facteurs climatiques inhérents à la saison, intervalles de sécheresse et de chaleur suivis d'orages ou, à contrario, belle saison (trop) humide et fraîche, sont susceptibles d'infléchir, dans des proportions secondaires mais non négligeables à l'échelle de votre panier, à la hausse pour les premiers, à la baisse pour les secondes, le processus de fructification des cèpes. Fin-mars, j'espère être en mesure de vous livrer une tendance nettement plus fiable...
La saison serait nettement inférieure à 2011, sur la base des conditions hivernales actuelles, atteindre 25% des chiffres de 2011 relève presque de l'utopie, pour l'instant 15 à 20% (150 à 200 cèpes) me semblent plus réalistes, mais cela pourrait être pire, si décidément l'hiver ne sévit pas davantage, on pourrait tomber à moins de 50 cèpes annuels comme en 2000 et 2001, autant dire que nombre de béarnais ne verraient pas l'ombre d'un cèpe en 2012...
Comme au sortir de tout hiver trop doux, la saison démarrerait tard et très poussivement, le premier cèpe venant au plus tôt fin-mai, à moins qu'il ne faille patienter jusqu'à début-juillet, s'acquittant d'un printemps déplorable en sous-bois. L'été, s'il est un peu frais et humide, pourrait faire illusion, comme il arrive fréquemment, anticipant la "grande" pousse... Sinon, il faudrait plus vraisemblablement attendre septembre ou octobre pour voir s'enhardir Mr Cèpe, avec l'allant des mauvaises saisons et il n'y en aurait pas pour tout le monde...
Toutefois, je rappelle que ces projections, établies sur mes observations de terrain, tant climatiques que mycologiques de plus de 30 années à Salies de Béarn, sont susceptibles de s'affiner ou d'évoluer radicalement en fonction de Mr Hiver. Notez aussi que certains facteurs climatiques inhérents à la saison, intervalles de sécheresse et de chaleur suivis d'orages ou, à contrario, belle saison (trop) humide et fraîche, sont susceptibles d'infléchir, dans des proportions secondaires mais non négligeables à l'échelle de votre panier, à la hausse pour les premiers, à la baisse pour les secondes, le processus de fructification des cèpes. Fin-mars, j'espère être en mesure de vous livrer une tendance nettement plus fiable...
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